Sabertooth & The Butcher's Rodeo

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Sabertooth & The Butcher's Rodeo
Concert
AnnaHell
28 Novembre 2021

@Metalleux de France

28 novembre 2021, il pleut, ça caille, c’est dimanche et c’est l’heure du goûter. Toute personne normalement constituée se poserait gentiment devant Netflix avec un bon chocolat chaud, mais pour ma part, j’ai reçu une invitation de Lez Arts Aki qui ne se refuse pas.

Rendez-vous donc au Dropkick Bar de Reims pour un petit goûter en famille avec Sabertooth et The Butcher’s Rodeo. Et quand je dis en famille, prenez-moi au pied de la lettre, car chez Sabertooth, on sait s’y prendre avec les enfants, comme avec leurs parents (bizarre cette phrase non ?).

On est au chaud, dans cet Irish Pub à l’ambiance chaleureuse, et c’est Sabertooth qui ouvre le bal avec son hardcore vitaminé. Moi ce que j’aime bien, au-delà de la musique, c’est que les gars ont un vrai contact humain. On est entre potes, on est bien, le chanteur fait sa muscu avec un gosse accroché à chaque bras tout en débitant son scream à qui voudra l’entendre. C’est beau non ?

Bon allez, revenons au son. C’est un petit bar, c’est une petite scène, les gars font tous un bon mètre quatre-vingts et ils donnent tout comme si c’était la Cartonnerie. Les grattes sont en feu, ça pédale à donf sur la batterie, le scream est puissant, on s’éclate la nuque sur les breakdowns, on fait monter le cardio en rythme, on est bien quoi !

Place alors à The Butcher’s Rodeo. La partition n’est pas la même, on quitte la castagne pour rentrer dans le mélodique. J’entends des références à Aqme qui se dessinent. Je note de très jolis riffs, de belles variations de rythmes et un vrai engagement scénique. Le concert se finit même avec la batterie en plein milieu de la fosse, les mecs de The Butcher’s Rodeo à côté, et un circle pit complètement sauvage se formant autour. Ah ben oui, je vous ai prévenu, le dimanche après-midi, c’est pas calme toutes les semaines.

Alors, où je veux en venir avec tout ça ? Et ben même si c’est dimanche et qu’il pleut, il faut se bouger de ce canapé et aller casser des dents dans la fosse des associations, car c’est comme ça qu’on fera vivre le live en région. Alors merci Lez Arts Aki de vous bouger pour les groupes et le public, merci les bars de recevoir des fous furieux qui gueulent dans tous les sens, et merci aux groupes qui n’ont pas peur de jouer devant des enfants un dimanche après-midi.

AnnaHell