Point Mort en interview pour Metalleux de France !

Pointless
Point Mort

Bonjour à tous.
Merci de prendre un peu de temps pour nous parler de votre projet, POINT MORT.
Avec grand plaisir ;)
1/ En 3 mots, qu’est l’ADN de POINT MORT ?
Damien (basse) : Intense, dense, performance (et en plus ça rime).
Sam (Voix) : Je dirai même, intense, danse et performance ;)
2/ Vous venez de sortir un nouvel album, POINTLESS. Que retiendrez-vous de tout ce temps passé entre la composition de l’album et sa sortie ?
Damien : On a travaillé cet album principalement pendant la période 2020/2021, du coup ce que je retiendrais c’est qu’on a tous très très envie envie de jouer ces nouveaux titres en live.
Sam : Toute cette période passée nous montre à quel point on est chanceux de pouvoir faire la musique qu’on veut et surtout de la délivrer à nouveau sur scène.
3/ Dans la bio que nous avons reçu, POINT MORT est défini comme du Post Hardcore.
Vous retrouvez-vous dans cette définition ?
Simon (batterie) : On ne se retrouve et on ne charge à se retrouver dans aucun sous-genre ou étiquette. On se définit comme ça parce qu'on nous le demande et que c'est peut-être le moins éloigné de ce que l'on a fait jusqu'à présent mais rentrer dans une case ne nous intéresse pas. On a envie de garder la liberté de faire exactement ce qu'on veut sur les albums à suivre sans restrictions stylistiques !
Damien : Oui, malgré nous, on ne sait pas trop se catégoriser, on a du mal à s'identifier dans une scène ou un genre en particulier. On verra avec ce nouvel album ce qui se dit de nous !
4/ Qu’avez-vous eu envie de raconter dans ce nouvel opus ?
Damien : Pas mal de colère, de douleur, les textes ne sont pas forcément très joyeux, même si les 3 petits points placés un peu partout laissent toujours la place à un “Et si ?...” voire une éclaircie possible… Sam écrit tous les textes, ils partent ainsi majoritairement d’une de ses propres émotions, mais que nous partageons tous. Musicalement, on aime quand même nous malmener nous-même et donc malmener l’auditeur. On ne se met pas vraiment de limite sur quoique ce soit, la seule limite est que ça nous plaise à tous au final.
5/ L’artwork de POINTLESS est très… rose et féminin.
Pourquoi ce choix ?
Damien : On joue beaucoup sur les contrastes musicalement et naturellement on ne pouvait pas faire un artwork tout sombre ou glauque, ça ne nous représente pas en tant que personnes (ni musicalement). En regardant bien il y a quand même des indices sur l’artwork qui laissent à penser que ce n’est pas non plus la Compagnie Créole qui joue (attention j’adore vraiment la compagnie créole !).
6/ Les 8 titres de l’album sont construits comme 8 histoires différentes, apparemment sans lien les unes aux autres.
Pouvez-vous nous les raconter brièvement ?
Damien : Comme je disais plus haut, Sam écrit tous les textes, ils ne sont pas “évidents” dans le sens où ils sont souvent écrits au sens figuré. Mais ils parlent bien de choses importantes voire douloureuses pour elle (et par extension pour nous). Ils sont carrément investis mais jamais militants ou revendicatifs, on est pas du tout un groupe politique. Ça parle de choses personnelles qui vont toucher Sam et pourront forcément résonner chez d’autres personnes si on s’y intéresse.
Sam : Les thèmes sont effectivement variés, mais ils s’inscrivent bien dans une narration musicale. Ce sont souvent des métaphores de sujets qui m'interpellent, me bousculent ou m'obsèdent au moment où j’écris.
7/ POINTLESS est votre 1er album, après 2 EP sorti en 2017 et 2019.
Y a-t-il une pression particulière à sortir un album ?
Simon : Aucune ! On a juste écrit plus de morceaux donc le disque est plus long mais là encore les étiquettes ne nous intéressent pas. On est conscient malgré tout qu'on sera peut-être davantage pris au sérieux avec ce format mais ça n'a pas vraiment été une contrainte pendant la composition.
Damien : Oui le format album s’impose quand même de lui-même au bout d’un moment. Ça nous laisse la place de faire encore plus de notes et de texte à la minute, ça on aime bien !
8/ La période compliquée que nous avons vécu a-t-elle été bénéfique pour vous ?
Damien : Pour le groupe oui, on a transformé cette période pas glop pour bosser les compositions dès qu’on a pu se retrouver physiquement et comme on avait mécaniquement plus de temps puisque pas de concerts, ça nous a permis d’aller plus loin que si on avait eu moins de temps.
9/ Beaucoup d’albums sortent, beaucoup de groupes essaient de défendre leurs albums sur scène.
N’avez-vous pas peur d’être « noyé » dans la masse ?
Damien : Oui le nombre de sorties hebdo est impressionnant ! Mais au final, je n’ai pas l’impression que ça nous touche plus que ça. On considère que si on donne le maximum de nous dans chaque étape, quelque chose d’unique et de propre à nous en ressortira, qu’il y ait 10 ou 100 groupes qui sortent leur album le même jour.
10/ Si je vous disais que je pouvais réaliser un de vos vœux, lequel serait-il ?
Damien : Qu’on puisse créer du temps, avoir des journées sans fin et se télé transporter pour s’affranchir des distances. Pour répéter tout le temps, passer encore plus de temps à bosser ensemble et jouer dans des festivals partout dans le monde sans contraintes. Si c’est trop pour toi, donne-moi une place de parking à Pantin là où on répète, car j’en ai marre de tourner pour me garer.
Merci infiniment pour vos réponses !
Merci à toi !
Interview réalisée par Machi
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