Clegane en interview à l'occasion de la sortie de The White of Eye !

Bonjour à vous !
Merci du temps que vous nous accordez pour parler de votre projet, CLEGANE.

1/ Qu’est-ce qu’est CLEGANE pour vous ?

KooTôh  : Un trio fraternel, une musique à l’image du guerrier de Game Of Thrones d’où le groupe tire son nom !

Laurent : c’est ça un trio de pote qui fais du gros son parce que c’est ça qu’c’est bon.

2/ Vous vous inscrivez dans une veine très marquée Doom, mais pas que.
Comment définissez-vous le son CLEGANE ?

Laurent : Quand j’ai rejoint la formation en 2015, Kootoh avait plus en tête un projet doom bien crasseux voire Sludge. Puis au fur et à mesure on s’est aperçu qu’on kiffait tous le grunge des 90’s et que sans trop réfléchir ses influences venaient naturellement dans le processus des compos.

Le son Clegane ce serait donc un coup de massue avec des envolées aériennes.

3/ WHITE OF THE EYE est votre 3^ème album.
Qu’a-t-il de différent, pour vous, des deux précédents ?

KooTôh : Beaucoup de choses. Déjà ce n’est plus le même line up et la musique a évolué en devenant plus mixte et nuancée. Chaque titre raconte une histoire et c’est peut-être le pont vers une autre évolution musicale.

Laurent : On a aussi évolué avec le temps et notre musique avec. Il y a en effet plus de nuances et peut-être qu’on a mieux digéré nos influences.

4/ Qu’avez-vous eu envie de nous raconter à travers ces 5 titres ?

Laurent : Je dirai que le socle commun aux morceaux est un état émotionnel confus. Ça ne traite pas mal de ressenti de la douleur et de sentiment d’impuissance, pour finir vers une acceptation de la souffrance.

5/ Votre album s’inscrit dans une composition musicale assez « primaire », voir chaotique mais dans les bons sens des termes.
Racontez-nous comment s’est passé la phase de composition.

Laurent : Le côté primaire voire minimaliste s’inscrit totalement dans notre son et ce depuis le début. On préfère frapper une fois mais au bon endroit. On retrouve d’ailleurs cette patte dans l’album.

Les nouveaux titres avaient déjà bien pris forme avant l’arrivée d’Olivier : notre batteur qui nous a rejoint en 2020. Et avec lui, on les a travaillés et peaufinés pour arriver à ce résultat.

6/ Malgré tout, c’est une sincérité sobre qui se dégage écoute après écoute. Pourtant vous parlez de mort, de solitude et d’introspection.
Quelles importances ont ces thèmes pour vous ?

Laurent : J’essaie d’être le plus honnête dans l’écriture et de retranscrire mes sensations, mes pensées, mes visions. Et ce sont des thèmes finalement universels.

7/ La période de crise sanitaire que nous avons vécue a-t-elle été bénéfique pour vous ?

KooTôh : Elle nous a permis de trouver Olivier (le nouveau batteur) et d’enfin se mettre à enregistrer. Comme beaucoup finalement.

8/ Sur une scène metal où de plus en plus de groupes essaient de se faire une place, est-ce difficile pour vous de vous rendre « visible » ?

KooTôh : Je crois malheureusement que la scène Metal a pris un coup et pas que depuis 2020… Il y a certes plus de groupes que de place mais j’ai le sentiment que ça se tasse un peu.

On se n’est jamais vraiment posé la question de la visibilité mais on sait qu’on doit passer par là pour pouvoir jouer sur scène, ce qu’on aime le plus. C’est difficile parce qu’il faut faire un travail de communication aussi poussé que celui de la composition musicale ; ça fait un job dans le job !

Notre label nous a beaucoup aidé mais on sait qu’on va devoir passer la vitesse supérieure si on veut atteindre encore plus de gens. Donc oui c’est difficile, la démarche est nécessaire mais on se démène !

9/ Si je vous disais que je pouvais exaucer un de vos vœux, lequel serait-il ?

KooTôh : De la thuuuuuuuuuuuuuuuuuuune !!!

Laurent : la paix dans le monde (réponse de Miss France)

Oliv : la thune dans le monde (je veux dire pour tout le monde, y’en a marre que des gosses crèvent encore la dalle de nos jours).

Merci à Clegane d'avoir pris le temps de répondre à nos questions !

Interview réalisée par Machi