THE GEORGIA THUNDERBOLTS - Can We Get A Witness

THE GEORGIA THUNDERBOLTS - Can We Get A Witness

Alors, certes on arrive un peu tard pour vous décrire notre première rencontre avec le premier album de The Georgia Thunderbolts, mais on l’a tellement aimé qu’on va vous en parler ! Alors, par quoi commencer ? Tout d’abord, il respire le bon vieux southern-rock des familles. Mais pas que… Alors oui, on peut citer Lynyrd Skynyrd, les Allman Brothers… Mais il y a une touche soul dans la voix du chanteur TJ Lyle qui aime bien jouer du trémolo. Et la guitare de Riley sonne comme on aime avec un son bien rond, bien gras… Et notre jeune guitariste de 23 ans n’hésite pas à allonger du solo virevoltant.

Alors, un titre pour se faire l’oreille ? Et bien ce sera leur dernier single qui ne figure pas sur leur album ! Il est tellement bien que l’on va en parler : Livin’ in Muddy Water. Un bon riff de guitare doublé à l’octave, une section rythmique d’enfer avec un jeu de batterie qui enchaine des patterns très différents, un solo de gratte bien gras et tellement rock ‘n roll… Entre du Kravitz et du Slash… Un refrain catchy repris à l’unisson par le groupe. Et une fin surprenante avec un chanteur qui pousse l’octave à la NWOBM, et une guitare acoustique qui nous fait atterrir en douceur.

Le premier album est un peu moins excitant que leur dernier single. Pas de réelle surprise et une sensation de « déjà entendu ». Mais allons nous bouder notre plaisir pour autant ? Que nenni, car il nous renvoie à des classiques du country rock que l’on ne peut dédiagner.  It’s alright !  : Il me faut mon stetson et une bonne bière à la main. Take It slow : l’intro à l’harmonica nous fait penser à la contribution de Michael Monroe dans le tubesque Bad Obsession des Guns.

Bon on vous laisse découvrir l’album. Les fans de southern vont se régaler, c’est sûr. [François Capdeville]


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