Nouvel album de la scène skatepunk, rencontre avec le leader de HAVE NO HEROES

Nouvel album de la scène skatepunk, rencontre avec le leader de HAVE NO HEROES
31/05/2022

 

Lettre de motivation 

Quatre ans après Plastic World qui résonne encore dans nos oreilles, Have No Heroes, groupe post soviet sort un petit bijou mais grand par sa clarté qui risque bien de secouer le karma de la scène punk rock mélodique

[Entretien avec Konstantins Sedunovs (Chant, guitare) par Loïc Cormery]

 

Vous étiez auto-produits depuis quelques temps. Pour cette année vous atterrissez chez Black Star Foundation. Qu’attendez-vous d’eux ?

Je pense que nous avions trouvé un bon équilibre à sortir des albums nous-même. Il me semble que beaucoup de maisons de disques sont moins fortes pour le moment, alors que Blackstarfoundation va devenir de plus en plus important. C'était une étape primordiale pour le groupe à l’époque car c'était la première fois que notre album atteignait les USA. Les résultats sont fabuleux et nous sommes aussi très contents. Nous allons bien voir pour ce nouveau disque, rien n'est fait dans la vie alors on s'accroche et on tient bon. Et tu le sais bien en ce moment. Blackstar est un nouveau tremplin pour le groupe et à vrai dire j’attends beaucoup d’eux. Comme je te disais, cela devient de plus en plus important où l’ère du ultra-numérique a pris le relais. Moi j’aimerais que le numérique reste qu’une option, mais il est vrai que de nos jours on ne peut plus trop s’en passer.

 

Est-ce que tu trouves que la scène skatepunk a évolué depuis la sortie de votre précédent album ? Tu as maintenant un regard plus concret avec du recul...

Nous sommes très heureux d'appartenir à cette scène mais néanmoins je trouve que Have No Heroes ne l'est pas au final. Cette scène est en constante évolution en bien comme en mal. Il y a tellement de groupes qui se ressemblent que cela en devient ennuyeux. Tu vois ce que je dire. Nous on essaie de mixer la mélodie et les émotions en même temps mais c’est ce qui nous correspond aussi. On s'en fou du style pratiqué ! On joue, on se fait plaisir et c'est le principal. Pennywise est un groupe très influent et qui nous influence énormément et je pense que cela se ressent sur notre nouvel album. Du moins, c’est ce que nous essayons de faire. Pas de ressembler à Pennywise, mais d’essayer d’apporter de superbes éléments et qui nous touchent encore plus qu’avant.

 

 

 

On te sait très inspiré et engagé dans tes paroles mais l'es-tu aussi dans ta vie de tous les jours ?

C'est important pour moi de dire les choses et ne pas marmonner de la merde à longueur de journées comme nos politiques et l’environnement. J’aspire à penser et dire les mots et les maux qui sont dans nos vies tout en les intégrant dans un concept. Une fois de plus, cet album renferme des pensées secrètes mais sensées. Je suis observateur par tellement de choses mais que veux-tu, je ne vais pas changer le monde ! La musique est une super thérapie, tu peux balancer pas mal de réactions et c’est cela qui est très intéressant. J’espère que les fans apprécieront une nouvelle fois notre œuvre car nous avons mis beaucoup d’énergie !

 

Better Way est sans doute le morceau de l’album le plus représentatif tu ne trouves pas par rapport à ce nouvel album ?

Je pense que ce morceau est vraiment tout ce que j’aime chez nous et je vois bien qu’il plaît beaucoup à l’extérieur, du moins dans notre entourage. Nous avons composé ce morceau en une semaine environ, avant d’entrer en studio pour pouvoir le mettre en boîte. C’est une expérience unique je trouve. Il pourrait bien s’inclure dans notre setlist pour finir un concert par exemple. Je pense que ça le ferait bien !

Retrouvez notre chronique de l'album Letter to Nowhere en suivant ce lien :

Have No Heroes - Letter To Nowhere – Metalleux de France 

 


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