Cage fight

Alors l’auteur de ces lignes ayant grandi avec Suicidal Tendencies, Boo Ya Tribe et autre Body Count, il est tout bonheur de découvrir un album Metalcore du XXI eme siecle dont certaines sonorités renvoient au bien vieux Thrash fin 90’s.

On retrouvera d’ailleurs une version très réussie du « Bitch in da pit » de Body Count. La voix de Rachel lui donne une dimension guerrière. Un hymne pour amazones des temps modernes qui nous rappelle le positionnement militant de l’album. Un projet qui dénonce les violences contre les femmes et de manière générale toutes les discriminations de la société. Le mix de l’intro très bien foutu nous met tout de suite au parfum sur les raisons de la colère.

Gros coup de cœur pour « Killer » au riff puissant, un titre marqué par des changements de rythme frénétiques. C’est une expérience en mode rollercoaster. Autre réussite : « Tell me what real is » se détache des autres titres par sa succession de riffs. Le 1er riff renvoie au bon vieux « Surprise ! You’re Dead ! » de Faith No More. On est en train de le réécouter là, mais fichtre, quelle grosse claque ! C’est lourd et super propre. D’ailleurs, la production de l’album est d’une grande qualité.

My dreams… C’est la guerre. Ni plus, ni moins… les tempo ralentis sont dissonants et donc inquiétants. Et quand la machine reprend, c’est le rouleau compresseur !

Rachel Aspe ! Quel organe vocal. On a Tatiana Shmayluk de Jinjer, et on a Rachel Aspe de Cage Fight. Amateurs de Metal brutal, allez-y les yeux fermés !

[François Capdeville]