Les Meilleures Sorties Du Mois De Janvier !

Pour marquer le début du site web et le début de cette année qu'on espère plus riche en concerts que les deux dernières, on vous a concocté une petite sélection des meilleures sorties de ce mois de Janvier 2022 !

Celeste - Assassine(s)

On débute cette liste avec le nouvel album de Celeste qui revient avec un disque plus lourd que jamais. Ce dernier s'inscrit parfaitement dans la ligne du précédent avec un son tout autant massif. Une vraie bonne claque de post-black metal / Sludge qui saura plaire aux fans de Regarde Les Hommes Tomber !

40 Watt Sun - Perfect Light

Un peu de miel pour les oreilles avec le retour de notre Anglais tourmenté qui s'ouvre encore une fois à nous avec un nouveau disque toujours autant émotionnel et touchant. Patrick Walker, un artiste si tendre et pur qui conjure nos peines en nous happant dans son univers si personnel où la poésie de sa voix et de sa guitare règne.

Toundra - Hex

Malgré ses origines espagnoles, Toundra nous emmène une fois de plus contempler les terres stériles du nord, nous guidant à coup de grandes mélodies épiques. Le post-rock du quatuor ne rate donc toujours pas sa cible et réussit encore une fois à nous faire monter les yeux au ciel face aux bourrasques des riffs transcendants des guitares, à la profondeur de la basse et à la précision de la batterie.

Comeback Kid - Heavy Steps

Toujours à la frontière du punk et du hardcore, la bande de Winnipeg revient avec sa 8ème galette après 5 regrettables années d'absence. C'est donc suite à un lourd riff de basse comme intro que les enfants nous annoncent leur retour, et ils n'ont pas oublié de prendre avec eux leur savoir faire ! Entre mélodies prenantes, break destructeurs et chant fédérateur, les Canadiens sauront une fois de plus faire plaisir à leurs fans !

Slowbleed - The Blazing Sun, A Fiery Dawn

Un premier album qui arrive en force pour les Californiens de Slowbleed qui viennent nous tabasser les esgourdes à coup de bon death/metalcore ! Une production clean, des singles qui restent en tête. Un groupe à surveiller de près.

Pensées Nocturnes - DOUCE FANGE

Cocorico ! C'est le fou du Roy de Fange qui est de retour pour perturber une fois de plus nos petits cerveaux ! La folie et le presque absurde des compositions n'ont pas fini de nous faire tourner la tête. Alors certes, les mêmes que d'habitude crieront à la cacophonie tandis que les autres se demanderont, comme moi, ce que peut bien manger et boire notre bon Léon pour nous pondre des disques tous plus dingues les uns que les autres. Que ce soit par ses chants presque dansants, ses accordéons, et l'ambiance angoissante voire malsaine, Pensées Nocturnes n'a pas fini de nous faire faire des insomnies.

SOM - The Shape of Everything

Une année seulement après leur EP paru, lui aussi, chez la prestigieuse maison de production Pelagic Records, SOM revient à l'assaut avec leur 3ème album qui navigue entre le Doom et la Pop. Un mélange pas très conventionnel, mais qui offre un résultat étonnant lorsqu'il est mis dans les mains de nos Américains ! Si on voulait essayer de comparer à quelque chose que l'on connaît mieux, on pourrait parler d'une sorte d'Hangman's Chair plus épuré et aérien qui se permet quelques ajouts de son électronique par moment, bien que cette caractéristique a été vue à la baisse comparé aux premiers disques du groupe.

Beholder - Arcane subreptice

Du black metal québécois ! Mais attention lorsqu'on dit ça, on pense très vite à nos génies du milieu comme Forteresse ou Monarque, alors que pour ce premier disque, on se rapproche presque plus de ce que fait Spectral Wound dans la même scène. Ce premier disque offre cependant un côté un peu "Thrash metal" qui offre de l'agressivité et de l'efficacité à l'œuvre. C'est donc un autre groupe à ajouter sur la longue liste des talents québécois à surveiller !

Cloakroom - Dissolution Wave

Une très bonne découverte de ce début d'année avec le nouveau venu de Cloakroom qui continue la progression du groupe vers un son plus rêveur et léger. Alors on ne perd évidemment pas le côté Stoner/Doom des premiers disques, même si ceux-ci sont moins gras qu'auparavant, afin de laisser plus d'espace pour respirer à l'album. La musique des Américains nous glisse sur l'oreille, elle nous transporte et nous fait nous aventurer vers les bras de Morphée où notre imagination pourra s'exprimer à sa guise.

Maule - Maule

Un album de Heavy dans ce qu'il y a de plus classique dans le genre, mais que c'est efficace ! On se laisse vraiment prendre au jeu et ce dès les premiers riffs de l'album. Tout est bien exécuté et la production du disque rend tout à fait bien honneur à cela. Les mélodies semblent toutes naturelles et agréables à l'écoute, surplombées d'une voix presque punk par moment malgré les envolées très typique Heavy. Bref, un très bon album malgré des moments qui vont nous sembler (trop) similaires à d'autres albums du style (coucou le riff du début de "Summoner" qui fait penser à "Lether Rebel" de Judas Priest en plus lent).

Mizmor - Wit's End

L'alien qu'est Mizmor est de retour avec un EP de presque 30 minutes, composé de seulement deux chansons très différentes. C'est toujours autant impressionnant de voir l'ambiance pesante dans laquelle notre Américain arrive à nous immerger. À contrario de certains de ses albums, vous pouvez oublier les influences "black metal" que notre cher Liam a pourtant l'habitude d'incruster dans ses compositions. Ici, seul le Funeral/Doom sera notre compagnon pour la première partie du voyage avant de laisser place à notre ami le Drone qui nous mènera jusqu'aux portes de notre existence.

Hazemaze - Blinded By The Wicked

On poursuit cette liste avec un petit disque de Stoner/doom comme on aime ! Les Suédois continuent donc sur la lignée de leurs derniers albums en nous offrant une bonne dose de fuzz faisant honneur à leurs influences Black Sabbath, Saint Vitus et le reste de la clique. Bien que ce dernier ne soit pas révolutionnaire en soit, le trio garde une efficacité redoutable qui fera sans doute bouger les tifs de certains d'entre vous.

 

Jethro Tull - The Zealot Gene

On se plonge maintenant dans les années 60 avec le petit dernier venu de Jethro Tull qui marque le retour du groupe après presque 20 ans depuis leur dernier album ! Ce dernier, bien qu'il incruste moins d'éléments rock qu'auparavant, saura plaire aux fans du groupe qui sauront rassasier leur appétit entre la fameuse voix de Ian Anderson et les incrustations folk dont les Britanniques raffolent.

Malefic Throne - Malefic Throne

On change drastiquement d'ambiance avec le nouveau projet de trois grandes têtes du Death Metal : Steve Tucker (Morbid Angel) au chant, John Longstreth (Origin, Hate Eternal) à la batterie et Gene Palubicki (Perdition Temple) à la guitare. Vous vous doutez bien que les claques seront bien présentes avec tout ce beau monde aux commandes, et ça ne manque pas ! Malgré le court format du disque (moins de 15 minutes), les trois Américains arrivent à nous montrer ce que ce projet est capable de produire, un Death Metal puissant et brutal qui nous fera tous froncer les sourcils.

Fit For An Autopsy - Oh What the Future Holds

On poursuit le culte de la violence avec Fit For An Autopsy qui marque leur retour avec un album qui risque de finir dans le top 2022 de plusieurs fans de Deathcore ! Même moi qui ai un peu lâché ce genre musical depuis quelques temps, j'ai été surpris. Entre les passages plus calmes de certaines intros, les gros brisages de nuques lors des breaks et les moment blastés, les Américains arrivent à nous maintenir en haleine tout au long du disque !

Dawn of Solace - Flames of Perdition

Les Finnois qui avaient repris du service il y a deux ans de cela, après une absence de plus de 13 années, nous retrouvent à nouveau à la frontière du Doom et du Heavy Metal pour leur nouvel album Flames Of Perdition. Comme la dernière chanson du disque en témoigne, il faut avouer qu'un certain sentiment de sérénité se dégage de la musique de DoS. Comme d'habitude, on se laisse facilement porter par la sublime voix de Tuomas Saukkonen qui, accompagnée d'épiques harmonies aux guitares, nous transporte vers des paysages reposants.

Foxtails - fawn

Du screamo/post-hardcore et du violon, un mélange déjà exploré par certains groupes comme "Resprire" ou "Lorem Ipsum" mais qui a toujours son petit effet, et Foxtails joue très bien avec ! À la limite du jazz par moment dans la structure de leurs morceaux, les 4 jeunes Américains offrent ici un autre disque que l'on peut qualifier sans aucun doute d'original. Le plus impressionnant doit être l'énergie qui se dégage de leur musique, quelque chose de si spécial, comme une vulnérabilité enfantine, une certaine pureté qu'il fait du bien de ressentir. Un album déstabilisant par sa "fraîcheur" et son originalité !

Wiegedood - There's Always Blood At The End Of The Road

4 ans après leur trilogie, les membres du Church of Ra sont de retour pour un nouveau chapitre du groupe avec "There's Always Blood At The End Of The Road". Un album beaucoup plus brutal et dissonant que ce que les 3 belges avaient proposé jusqu'ici avec notamment des chansons beaucoup plus courtes. En effet, c'en est terminé des titres de plus de 10 minutes, Wiegedood ne nous laisse pas le temps de respirer et nous enfonce la tête droit dans notre crasse !

Stangarigel - Na Severe Srdca

C'est l'heure d'une petite balade en forêt guidée par un duo de Slovaques ! Les messieurs nous promènent à coup de black metal atmosphérique aux influences folk. Un voyage qui devrait sûrement plaire aux adeptes de Nokturnal Mortum, et ce même si la recette reste assez différente et que nos deux compagnons font preuve d'originalité durant ce premier album.

 

Boris - W

On ne présente plus le groupe culte qu'est Boris qui fête d'ailleurs cette année ses 30 ans ! En effet, nos 3 hyperactifs sont de retour cette année avec leur 32ème album (oui, j'ai bien dit 32) où ils continuent d'explorer la multitude de genres que constitue l'horizon de nos Japonais. Que ce soit du Rock Psyché, du Doom metal, du Drone, de la Pop, de la Noise, du Shoegaze, su Sludge ou encore de l'Ambiant, l'univers de Boris est sans fin.