Double Negative - Shut Out The Wanderers

« Aussi rapide que redoutable » nous explique la note promo qui accompagne l’album. Alors, aussitôt dit, aussitôt fait…Play ! Et bien le nouvel album des Double Negative, Shut Out The Wanderers, est une pépite skate Punk à la sauce 180 bpm. Les 15 titres sont ciselés avec une grande précision. Les refrains sont très catchy et mélodiques, simples et puissants… Un peu comme du power Metal teuton qui parfois nous renvoie à du Helloween.

On retrouvera les influence 90’s qui émaillent nos 4 musiciens qui ne se sont jamais rencontrés, car ils habitent dans des pays différents. Alors que faut-il écouter pour se faire une idée ?

Eighty three days vous met toute de suite dans le bain avec une intro basse bien speed. La section rythmique est impressionnante, basée sur une attaque saccadée. De temps en temps, surgissent des moments d'accalmie pour mieux repartir. C'est un titre marqué par beaucoup de reliefs sonores et qui reflète à lui tout seul l’esprit de l’album. Mention spéciale pour le solo de guitare très hard rock. Ensuite, gros coup de cœur pour Sanpaku eyes dont l’intro en son clair nous renvoie au légendaire Today de smashing Pumpkins. Le riff est sec et claquant, mais laisse place à des chorus d'une grande mélodie. Paul nous montre tout son talent vocal et son sens de la mélodie. Une pépite. Enfin, car jamais deux sans trois, on a beaucoup aimé Tsunami qui fait partie des titres incontournables. On retrouve cette attaque saccadée mais maîtrisée. Un titre qui vous donne le courage de vous lever le matin pour aller bosser avec comme toujours une capacité à allier hargne et mélodie.

Au total, cet album a plusieurs mérites : d’abord c’est du Skate Punk.. un genre sous-représenté dans la presse musicale. Nous sommes donc ravis de soutenir le genre, surtout quand c’est de la bonne came. Ensuite, parce que chaque titre de Shut Out The Wanderers est une réussite. Alors, oui ça sonne studio, et pour cause, c’est un groupe studio. Mais, perso, il me met de bonne humeur le samedi matin quand je prends ma planche pour aller à la boulangerie ! [François Capdeville]