Ayron Jones - Child of the State

Ayron Jones - Child of the State
6/09/2022
Genre : Rock (du vrai !)
Pays: US
Note finale : 10/10
Big Machine/John Varvatos Records

 

En cette ère de surinformation, nous sommes abreuvés de son en veux-tu en voilà. Les artistes se ressemblent -il suffit de voir la multiplication de groupes se réclamant de la lignée de Black Sabbath qui vient gonfler le rang des artistes rock n’roll depuis une dizaine d’années (attention, être un rejeton ne veut pas dire exempt de qualité).

Néanmoins, de temps à autre, surgit du néant une pépite. C’est le cas pour Child Of The State qui est le fruit d’un long cheminement pour Ayron Jones ; bien qu’il bénéficie depuis une dizaine d’année d’une certaine notoriété outre-Atlantique.  Une pépite car c’est typiquement le genre d’album qui vous scotche à la première écoute. Un album avec une identité forte. Il est porté par une équipe de musiciens aguerris, un chanteur à la voix profonde, soul et brute, doublé d’un talent de parolier.

Ayron livre un album personnel dans lequel il aborde sa famille, son quartier à Seattle, mais également les maux de la société humaine.

Alors comme à notre habitude, nous allons partager les trois titres qu’il faut écouter selon nous pour se faire une idée. Commençons par Hot Friends. Les couplets reposent sur un superbe combo batterie / basse et quelques incursions guitaristiques qui viennent donner de la couleur. Le refrain porté par 3 accords est super catchy et diablement efficace. Enfin, le pont qui précède le puissant solo nous montre un Ayron transformé en prédicateur.

Baptized in Muddy Waters est une des ballades de l’album. Elle démarre en arpège sur un tempo assez rapide pour délivrer ensuite un refrain bien sombre et puissant. Le titre finit en apothéose avec un solo qui nous rappelle tout le talent d’Ayron. Le texte est intemporel et revendicatif : refuser les injonctions, se réaliser avec sincérité et brûler pour sa raison de vivre (ici, la musique)

Enfin, Take me Away est le tubesque titre de l’album. 10 M d’écoutes sur Spotify. Une intro en palm mute, calme mais puissante, qui va exploser au refrain. Cela aurait pu être du Lenny Kravitz : le panache, le son bien rond, la manière d’haranguer… Un titre bigrement bien foutu.

Alors comment conclure ? Et bien c’est très simple, Child of the State est appelé à devenir un classique du rock ‘n’roll. Achetez-le les yeux fermés. [François Capdeville]


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