MONUMENTS - IN STASIS

Monuments est une référence en matière de metal progressif, nommé également Djent. Ils en sont aussi les fiers défenseurs depuis quelques années, si l'on remonte à l'époque de Fellsilient en 2008. Après trois albums redoutables que sont : Gnosis en 2012, The Amanuensis en 2014 et Phronesis en 2018 où officiait Chris Baretto sur les deux derniers.

Andy Cizek est donc le nouveau chanteur et certainement l’homme de la situation. On peut dire que ce nouvel album est attendu comme le messie, et c'est donc aussi une nouvelle étape importante pour le groupe, non pas que le contenu et la forme aient trop changé, les morceaux sont encore plus travaillés que par le passé et la production est bien moderne voire subtile. On se demandait presque si le groupe avait splitté tellement les quatre dernières années furent longues pour leurs fans et amateurs de musique alambiquée.

Le père Browne à la gratte, nous a encore concocté des rythmiques atomiques et une nouvelle fois innovantes pendant 50 minutes, alternant riffs détonnants et arpèges malicieux, donnant de l'ampleur musicale avec une section basse/ batterie redoutable. Monuments fait partie de cette génération de groupes dont l'erreur ne fait pas partie du vocabulaire. «Lavos » 1^er single rassure et signe le retour du groupe et voit un Cizek au chant très présent et fort en mélodies. Le constat est sans appel car le chanteur délivre une prestation elle aussi hors du commun parmi les morceaux comme « Cardinal Red», « Collapse » ou encore le duo époustouflant de «Arch Essence» avec Spencer Sotelo de Periphery, montrant qu'il est bien une des voix les plus respectées dans le milieu.

Monuments est bien ancré dans son style en prouvant une nouvelle fois que leur recette est bien la bonne.