Every Time I Die - Radical

Epitaph Records
22 Octobre 2021

Enfin ! Cinq ans après le bouillant "Low Teens" les cinq cinglés de Buffalo, USA, reviennent avec "Radical". Même si ils nous avaient habitués à notre dose de gros son tout les 2 ans depuis 1998, ca valait le coup de patienter.
Accrochez-vous bien ca va secouer aussi fort que dans une vierge nymphomane le jour de son enterrement de vie de jeune fille !
En guise d'intro sur "Dark Distance" ce bougre de Keith nous hurle directement dessus "Spare only the ones I love. Slay the rest" ( N'épargner que ceux que j'aime. Tuer le reste). Ca pose le décor...
La suite est un album intense, riche et bourré d'énergie. Bien plus fort que le plus fort des expressos de ce bon vieux Georges Clooney.
La force du groupe a toujours été cette capacité à nous balader dans tout les sens à coup de riffs aussi imprévisibles que dévastateurs et à nous surprendre avec des enchainements rythmiques improbables.
Des morceaux comme "Planet Shit" ou "Hostile Architecture" sont juste de grosses claques pleine face. Et que dire de "Distress Rehearsal", sûrement le titre le plus punk de l'album, une boule d'énergie. ETID à son meilleur niveau. Putain que c'est bon !
Au fil des années le chant de Keith a gagné en diversité, ce qui permet quelques expérimentations, et au passage de nous laisser reprendre notre souffle, mais pas trop longtemps quand même, faut pas déconner.
Des morceaux comme "White Void", "Things With Feathers" ou "Sly" nous offrent des voix plus clean et des arrangements vocaux du plus bel effet. Un petit moment sucré au milieu de cette tempête de décibels caféinés.
Les 16 morceaux se dévorent d'une traite, et on en redemande immédiatement. Ca ne laisse pas indemne. La folie transpire du début à l'autre de ce petit bijou. Que ce soit dans le chant, les ambiances ou les grooves, il y a toujours cette tension, cette sensation d'urgence et de danger. Inquiétant et terrifiant, mais tellement excitant...
Même la pochette, surprenante et légèrement dégueulasse avec ce côté 80' colle bien à l'ensemble et apporte sa touche de folie ambiante.
Malheureusement, au moment ou j'écris ces quelques lignes de conneries, je viens d'apprendre le split d' Every Time I Die. L'heure est grave.
A priori une embrouille entre les deux frangins Buckley et le changement de vie de Keith qui veut en finir avec les excès et autres frasques sonnent la fin de la récréation.
Ca nique bien le moral mais putain, qu'est-ce qu'on se serra bien éclaté.
Alexandre Djema
Tracklist
- Dark Distance
- Sly
- Planet Shit
- Post-Boredom
- A Colossal Wreck
- Desperate Pleasures
- All This And War
- Thing Whit Feathers
- Hostile Architecture
- AWOL
- The Whip
- White Void
- Distress Rehearsal
- Sexsexsex
- People Verses
- We Go Together
Lineup
Keith Buckley (Chant)
Stephen Micciche (Bass)
Daniel Davison (Batteur)
Jordan Buckley (Guitare)
Andy Williams ( Guitare, Choeurs)
Artistes similaires
Converge
Norma Jean
Stray From The Path
Laissez un commentaire